Pendentif

Pendentif "Raie de St Pierre & Paul" en argent 925 & nacre d'abalone - NEW

Prix applicable €49.00 Soldé

Ce pendentif "Raie" fait partie des pièces originales et contemporaines de la nouvelle collection; joli porté et remarquable avec ses reflets propres à ce nacre d'abalone hypnotique.

Argent 925

Combinaison avec chaîne en argent de 45 cm possible pour un supplément de 29 euros

Selon Le Livre des superstitions, Mythes, légendes et croyances (Éditions Robert Laffont, 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani


Bien que considérée en Bretagne comme une créature diabolique, et maudite également par les pêcheurs de Terre-Neuve qui lui coupent le nez avant de la remettre à l'eau, sa figure ressemble dit-on, à celle du bon Dieu tandis que sa tête contient trois petits os (ou arêtes) représentant la sainte Vierge et deux anges.

Ces deux derniers, qui ressemblent à de la porcelaine, sont aussi appelés « esprit de raie » et servent à prédire l'avenir, probablement de la même façon que l'« esprit de morue », c'est-à-dire en es lançant en l'air et en examinant leur position une fois retombés sur le sol. Ils constituent également des amulettes.

 Selon un usage de la baie de Somme, laisser pourrir une raie sur le ventre d'un enfant le guérit d'une inflammation intestinale : « A mesure qu'elle se putréfie, le mal pourrit aussi et disparaît. »

Les pêcheurs croyaient les attirer grâce à la conjuration suivante :

Raie, quitte aux hameçons

Va-t'en chez les aut' qui t'en remercieront,

Le pêcheurs t'y prendront,

Au lieu de te couper le nez comm' nous l'faisons,

Ils se mettront dans leur bateau

Et ne te rejetteront point à l'eau.


 En Belgique, lorsqu'un pêcheur attrape une raie dont une partie de la queue manque (arrachée par un gros poisson), il en déduit « qu'il aura le vent avec lui ; c'est donc de bon augure ».

En Flandre, ces poissons amputés de la queue sont appelés « raie de saint Pierre et Paul » : selon une légende, les deux saints se disputaient une raie, l'un la tenant par la tête, l'autre par la queue ; celle-ci ayant cédé, c'est saint Paul qui conserva le poisson.

En Océanie centrale, les pêcheurs épargnent la grande raie à aiguillon car elle vient au secours des naufragés qu'elle porte sur son dos.